Il n’aura fallu que 24 ans à Thérèse Martin pour devenir « la plus grande sainte des temps modernes » (Pape Pie X). Elle franchit à l’âge de 15 ans de multiples obstacles pour entrer au Carmel où elle désire prouver son amour au Christ qui l’appelle à donner sa vie pour le monde. Devenue Thérèse de l’Enfant Jésus, elle choisit de faire une confiance totale au Seigneur et de devenir de plus en plus petite pour s’abandonner à Lui…
Toute personne qui désire entrer en relation avec Thérèse de Lisieux est surtout conviée à la lire et donc à l’écouter lui parler. Lire par exemple les Manuscrits autobiographiques (Histoire d’une âme), c’est découvrir Dieu à l’œuvre dans sa vie. C’est ce qu’a vécu le Père Jacques de Jésus, fondateur du Petit Collège d’Avon qui est devenu aujourd’hui le Centre spirituel. Il a placé sous sa protection ce lieu consacré à l’éducation des jeunes en le nommant : « Petit Collège Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ».
Thérèse a toujours eu une conscience aiguë de sa faiblesse et de sa condition de pécheur. Cette conscience est pour elle un tremplin pour s’ouvrir à la miséricorde de Dieu. « Il n’est pas venu appeler les justes mais les pécheurs. » rappelle-t-elle. Quand elle commence à écrire ses manuscrits, elle déclare que sa seule intention est de « commencer à chanter les Miséricordes du Seigneur ». Elle ne peut relire sa vie qu’à, la lumière des signes de la Miséricorde divine et elle nous accompagne pour que nous fassions de même.
« Thérèse nous engage sur le chemin de l’humilité véritable »
Thérèse va jusqu’à se réjouir de sa faiblesse qui devient ainsi vécue comme un lieu de la révélation de l’amour de Dieu pour elle et pour tous. Thérèse nous invite à nous remettre sans condition et avec une confiance sans limite en l’amour de Dieu pour nous.
La sainteté consiste à vivre du don gratuit que Dieu nous fait de lui-même. Ce don, il veut le faire à tous sans exception car il est, dès l’origine, le fondement de toute vie.
Thérèse nous engage sur le chemin de l’humilité véritable : reconnaître nos faiblesses, reconnaître notre néant. Elle nous exhorte aussi à chercher à triompher de nos chutes. Il s’agit d’allier confiance en Dieu et vigilance : tendre à la sainteté en posant des actes concrets dans le réel de nos vies qui manifeste, notre désir d’accueillir l’amour de dieu et d’y répondre.