Marie-Eu
gène
de l'Enfant-Jésus

Le père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, né Henri Grialou le 2 décembre 1894 à Aubin (Aveyron), est une figure marquante de la spiritualité carmélitaine du XXe siècle. Ordonné prêtre en 1922, il rejoint l’Ordre des Carmes déchaux la même année, adoptant le nom religieux de Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus.

Avant son entrée dans la vie religieuse, Henri Grialou sert comme officier durant la Première Guerre mondiale, où il est décoré de la Légion d’honneur. Profondément influencé par la spiritualité de sainte Thérèse de Lisieux, il découvre ensuite les œuvres de saint Jean de la Croix et de sainte Thérèse d’Avila, qui orientent sa vocation vers le Carmel.

En 1932, il fonde l’Institut Notre-Dame de Vie à Venasque (Vaucluse), une communauté de vie consacrée destinée aux laïcs souhaitant vivre l’esprit carmélitain tout en demeurant dans le monde. L’institut est reconnu de droit pontifical en 1962 et s’étend à l’international, notamment aux Philippines, au Canada, au Mexique et au Japon.

Le père Marie-Eugène est l’auteur de l’ouvrage majeur Je veux voir Dieu, publié en 1947, qui synthétise la spiritualité carmélitaine et propose un chemin de vie intérieure accessible à tous. Ce livre, régulièrement réédité et traduit en plusieurs langues, est considéré comme un classique de la littérature spirituelle contemporaine .

Décédé le 27 mars 1967 à Venasque, il est béatifié le 19 novembre 2016 à Avignon par le cardinal Angelo Amato, représentant du pape François. Sa fête liturgique est fixée au 4 février, date de son ordination sacerdotale.

Le père Marie-Eugène demeure une référence pour ceux qui cherchent à vivre une vie spirituelle profonde dans le monde contemporain, en alliant contemplation et engagement apostolique.

« Ce qui importe, ce n’est pas l’état de vie, mais la soif de Dieu, l’élan vers Lui, la fidélité aux appels de sa grâce. L’union divine est offerte à tous, à tous ceux qui se donnent totalement. Dieu ne refuse jamais à une âme ce qu’elle Lui donne sans réserve. Le monde a besoin de saints, non pas de saints retirés du monde, mais de saints dans le monde, immergés en Dieu et agissants dans l’amour. »

– Père Marie-Eugène

Retraites avec les saints
du Carmel
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